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Le best of des chroniques Metal de Nightfall in meteal earth

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Message  Rickou Mar 19 Mai - 16:58

S'il ya bien un site qu'il est bien pour les chroniques metal c'est NIME (nightfall in metal earth) : http://metal.nightfall.fr/

De même qu'on se marrait bien avec les chroniques désastreuses de jeu vidéo de davilex, marrons nous maintenant des chroniques de "caca métal" car les chroniqueurs de NIME, quand ils aiment pas, ils aiment pas !



LAFEE - Ring Frei (2009)
Par VOLTHORD le 19 Mai 2009 Consultée 628 fois
Il y a des jours où l’on ose enfoncer sa main bien profondément dans ce chiotte immense qu’est l’univers du Metal pour attraper de nos doigts experts des insondables chefs d’œuvre de pur artistisme !
Il y a d’autres jours où on se contente de prendre une épuisette et de pécher un gros caca qui flotte à la surface.

Mais attention, qui dit caca ne dit pas forcément indigence musicale… enfin, si. Mais comment dire…

L’esprit humain étant malléable au moins depuis la naissance de Darwin, nous avons développé une capacité à nous amuser de la nullité radicale et même de lui trouver une légitimité. Ce n’est pas Tim Burton qui me contredirait, ni un Johnny Depp parfait dans la peau de Ed Wood, personnage montrant parfaitement que les autistes sans talents acquièrent parfois une renommée astronomique via une fan-base presque plus dévouée à la maladresse de son idole que tous ses bobos perfectionnistes et vieux-conistes si présents sur Nightfall devant des vrais matériaux artistiques, travaillés, sérieux, toussa.

Chacun a bien trippé sur de la merde lorsqu’il était petit, et nous n’avons pas encore eu le courage de faire un site musical de l’ampleur d’un Nanarland.com , véritable mine d’or du cinéphile antithétique.
Qu’on ne me fasse pas dire le contraire, même dans la musique il y a du « bon » mauvais, tout comme il y a une hiérarchie dans le « bon » bon (les fraises tagada n’ayant jamais été vraiment surpassées par les sous-marques, je ne revendique absolument pas l’utilité de cette blague).

Ainsi si LAFEE méritait amplement son 1/5 avec le magistralement absurde "Jeztz Erst Recht", elle ne mériterait pas moins un 5/5 en terme de nullité feune et portnawakisante, pour son manque totale de compréhension du style dans lequel elle opérait. C’était aussi pitoyable qu’insolite, et ça nous changeait un peu des bassesses des groupes à chanteuse pré-NIGHTWISHien. J’avoue régulièrement me remonter le moral en regardant le clip de « Heul Doch », et si possible la version anglaise (et oui, ya un marché à conquérir !).

Le côté accrocheur/pop/rnb/déprimeadolescente avait quand même bonne mine, dans un sens ! Pour ce nouvel album, en vu du passage à la majorité de la jeune dame, j’avais presque peur qu’elle gagne un fond de crédibilité artistique qui l’aurait sans doute rendue complètement inintéressante, car plus banale.

A écouter le titre éponyme, on se serait demandé si LAFEE ne s’était pas fondu définitivement dans le canon NUCLEAR BLASTien de chanteuses à seins : Il y a des violons symphoniques, un refrain pas dégueu, des couplets plein de mélodies et de bidouillages électro, des guitares accrocheuses, et au moins trois grognements. Mais pas de maladresses majeures (du genre les crachats de félins mixés dans « Heul Doch »).
Le visionnage du clip où LAFEE et ses chums se prennent pour DIMMU BORGIR vaut tout de même son pesant de fraises tagada. Et maintenant que la gamine est grande, on peut enfin dire ouvertement qu’elle est bonne. Un point positif dans cet album, qui est définitivement celui de la maturité… physique tout du moins.

Mais au final LAFEE demeure LAFEE. « Ring Frei » mis à part, l’album sonne plus mielleux que "Jezt Erst Recht". Pas de sursymphonisation, pas de montées en violence, on abandonne la patate qu’avait la jeune fille dans son exercice calamiteux, et on ne pense plus à nos petits culs qui voulaient bouger et danser allègrement sur quelques rythmes endiablés.

Au contraire, cet album endort. C’est presque que des ballades, et qui plus est des ballades qui se ressemblent toutes. On peut faire exception du Rock’n’Teletubbies « Ich Bin Ich », tout mignon tout plein et qui donne tellement envie de vivre qu’on se demande encore pourquoi la donzelle est encore comparée à TOKIO HOTEL, summum de la souffrance esthétisée. Au moins, c’est un morceau fendard. Le reste est, de manière générale plutôt emmerdant, et je pense que personne n’a vraiment envie que j’entre dans une description plus fine de la galette. Retenez une chose : c’est peut-être un peu plus « potable », mais c’est toujours aussi niais, et simplement chiant (oui, ça fait trois choses à retenir, excusez-moi de ma non-concision).

Je réaffirme quand même ce que je disais sur ma chronique du précédent album : dans l’absolu, c’est loin d’être pire que la grande majorité des sorties de metal à chanteuse, que ce soit plus officiellement commercial ou non.
J’irai même jusqu’à dire que LAFEE chante mieux : plus avec sa voix, moins avec sa gorge. Mais encore…

Pour en revenir à ma vision des nanars musicaux, Ring Frei est moins puissant et feune que JeR, pour la bonne raison qu’il ne cumule pas les tares et qu’il ne nous fout plus du grotesque plein la vu. Un album de ballades metal popeuses sans relief… soporifique et moins ludique.

Je finirais volontiers ma chronique en citant un socratique blogueur franco-allemand :
« Lafee c enkor mieu ke Tokyo otel »
Ça fait réfléchir.
Rickou
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